Journal d'une dérive
“Le temps qui coule dans un coeur qui s’écroule,
Une âme qui coule sous les coups de la houle
Oh que je te supplie toi ma rose des vents
Avec ce que tu lis offre un peu de ton temps”
Hélas aucun écho ne se fit entendre.
Resserrant l’étau qui ne saurait fendre,
L’enfant seul face au tout, seul sur un radeau frèle,
Ayant pour seul atout un corps qui bat de l’aile.
Un sentiment unique avec mille facettes,
Où chacune fabrique une unique palette,
Recouvre son visage tant de la pire rage,
Que des pleurs d’un naufrage et fatigue d’un âge
Une incompréhension et la pire clarté
Ont vaincu la raison, plus besoin de hurler.
Dans la solitude de ses espoirs brisés
Vogue incertitude, dérivent ses pensées
Mouvant sans progression, usé par la friction,
Paralysie, action, amour ou attrition?
Lequel faut-il choisir, que faut-il rejetter?
Pour pouvoir repartir il faut abandonner
“S’il faut se battre, soit, mais quelle raison avoir?
S’il faut que mon coeur saute, où se cache l’espoir?
Chaque option terrifie, je ne puis décider.
Dois-je donc faire fi, me laisser emporter?”
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)